Dimanche 24 janvier 2016
Quel plaisir de se retrouver en ce début d’année, après une trêve comblée des joies de Noël et des réveillons festifs. Nous sommes heureux de pouvoir renouer avec nos rendez-vous amicaux et de continuer de profiter des bienfaits de la nature, tous ensembles. C’est en substance ce que veulent exprimer nos vœux échangés ce matin là sur le parking de la mairie d’Ottrott.
Sur la traditionnelle photo de famille, au départ de la balade, trois nouveaux visages apparaissent, jeunes et joyeux. Emily, Laetitia et Nicolas nous ont rejoints pour cette journée. Nous leur souhaitons la bienvenue et entamons notre circuit du jour.
Une première montée nous conduit vers les châteaux d’Ottrott. La pente est régulière, voilà une excellente mise en jambes. La température est douce pour la saison, la neige a fondu, le ciel un peu couvert diffuse toutefois une luminosité prometteuse pour la suite de notre parcours. Une petite halte boisson s’impose au pied du château avant de repartir en direction de l’abri de l’Elsberg. Nous y parvenons après une belle montée en lacets sous les bois de sapins. Arrivés au sommet, il est temps de faire la pause banane tout en admirant le point de vue sur la plaine d’Alsace depuis le kiosque. Savez-vous que « Elsberg » signifie à l’origine « Elsass Berg » ? Nos trois jeunes compagnons semblent ravis de la balade. Ils ne manifestent aucun signe de fatigue, renvoyant à nous autres anciens, bien malgré eux, le souvenir de nos performances passées. Leur présence nous fait l’effet d’un bain de jouvence.
Nous nous engageons à présent sur le Chemin des Merveilles, le bien nommé à plus d’un titre. Parsemé de monumentaux rochers de grès aux formes les plus étranges, il est bordé de magnifiques sculptures en bois, façonnées à la tronçonneuse dans les souches d’arbres par un artiste du nom de Baumgart. Rapaces, biches et faons, sangliers, coqs de bruyère, ours, renards, nous accompagnent immobiles et bienveillants. Au pied du rocher d’Adalric, Bertrand rappelle les grandes étapes de la formation du massif vosgien et de son poudingue. Le sentier se poursuit maintenant le long des vestiges du mur païen. Mais les explications seront données un peu plus tard, laissant planer le suspens sur l’origine de cet ouvrage cyclopéen. Passé le Stolhafen et le panorama sur les hauteurs de St Nabor, il nous reste à escalader les dernières marches pour atteindre le couvent et la salle des pèlerins. Rassemblés autour d’une grande table, nous partageons le repas en belle convivialité. A l’issue de la pause méridienne, nous allons saluer notre sainte patronne Odile avant d’emprunter le chemin du retour. La descente se fait par la fontaine Ste Odile, la fontaine Ste Lucie et le chemin des pèlerins. En cours de route Bertrand donne les explications promises sur l’histoire du mur païen, ses origines, son édification, ses raisons d’être, sans occulter les doutes des historiens et les nombreuses zones d’ombres qui persistent à son sujet. Nicolas sera déçu de ne pas pouvoir répondre à toutes les interrogations que suscite toujours le mystérieux mur.
Nous voilà de retour à nos véhicules. Nous décidons de prendre un pot un peu plus bas dans la vallée. Ce sera finalement à Obernai, à la Halle au Blé, que nous trinquerons à cette belle journée, en souhaitant de tout cœur pouvoir accueillir à nouveau nos trois jeunes amis.
A bientôt !