Dimanche 25 Août 2013

Publié le par Bertrand

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Notre deuxième expédition en Forêt Noire aura connu les mêmes avatars que la première : journée maussade, brumeuse et pluvieuse, au point de nous faire porter nos capes tout au long de la journée. Il aura fallu se lever bien tôt pour rejoindre notre point de rendez-vous à Hinterzarten et la déception à l’arrivée est bien compréhensible.

Mais la joie de nous retrouver prend rapidement le dessus à l’idée de découvrir ensemble le sommet le plus élevé de la Schwarzwald : Le Feldberg.

Nous sommes treize randonneurs ce matin, accompagnés de notre petite mascotte Max, caniche blanc très endurant. Depuis le parking de Rinken, nous empruntons un étroit sentier à la végétation abondante et ruisselante. Nos ponchos sont trempés, nos lunettes embuées, mais nous parvenons à distinguer, malgré tout, les petits écriteaux qui nous renseignent sur les essences des arbres. Parfois, au détour du chemin, nous repérons un vague panorama dont nous imaginons la beauté par temps clair. Nous gagnons ainsi la rustique auberge de Zastler Hütte, puis celle de Sankt Wilhelmer Hütte où nous décidons, profitant d’une accalmie, d’avaler notre traditionnelle banane régénératrice.

Nous poursuivons l’ascension, traversons les chaumes balayées par les bourrasques, saluons les courageux bovins étonnés de nous voir affronter un climat si peu propice à la balade.

Mais notre persévérance semble promise à récompense. Un coin de ciel bleu apparaît, bien timide cependant. Nous escaladons à présent les pentes du Feldberg dont nous apercevons la tour  au dessus de nos têtes. Il est midi, nous décidons de dévaler la piste de ski, en passant par le « Bismarck-Denkmal », pour nous retrouver aux pieds de la station, sous l’auvent d’un restaurant, fermé à la clientèle. Nous profiterons néanmoins de son hospitalité en nous installant sur les bancs extérieurs.

La pause casse-croûte terminée, nous poursuivons notre descente en lacets assez raides, jusqu’au lac glaciaire de Feldsee dont les eaux noires renforcent la majesté du site. Profitant d’un rayon de soleil, nous nous attardons au bord du lac, le temps de fixer sur la pellicule ce paysage remarquable.

Quelques centaines de mètres plus loin, nous atteignons l’auberge de Raimartihof, au charme incomparable. Il est temps de nous offrir le moment de détente dont nous rêvions tous, autour d’un Caffe-Kuchen ! Nous sommes en Forêt Noire, non ?

Il ne reste plus que quelques kilomètres en terrain plat pour rejoindre nos véhicules et penser déjà à notre prochaine destination. Mais pour l’heure, gardons encore en mémoire le souvenir enchanté de ces paysages alpins, aux sommets verdoyants et aux havres de paix encaissés.

 

A bientôt.

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