Dimanche 7 juillet 2013

 

C'est une vraie gourmandise qui attend nos randonneurs en ce beau dimanche de juillet. Grand soleil et ciel bleu sont au rendez-vous de Wasserbourg près de Munster. Nous accueillons parmi nous Janine et Dominique, pour la première fois, ainsi que Jean-Marc qui nous fait l'amitié de sa présence une fois par an. Il est 9 heures lorsque, après l'incontournable photo de départ, notre petit groupe de quinze s'élance sur le sentier ombragé en direction du Ried. D'emblée, une première grimpette nous met en jambes et fait perdre le nord à notre guide. Un petit détour inopiné nous conduit au pied d'un château ruiné, bien caché au milieu des bois. Cette erreur de parcours nous a finalement réservé une belle surprise. La course reprend son itinéraire et nous parvenons à la ferme du Ried qui nous offre une belle perspective sur la vallée de Munster. Mais nous avons du temps à rattraper et nous filons par Schweng, jusqu'à la ferme du Lameisberg en direction de Breitenbach. Nous contournons le Steinberg, avant poste du Petit Ballon, et admirons les sommets de la route des crêtes dont le mythique Hohneck que nous saluons respectueusement. Le chemin serpente en balcon au dessus de la vallée de Metzeral. Le spectacle est de toute beauté. Nous apercevons enfin, en contrebas du Rothenbrunnen, notre auberge du jour, la ferme du Ried Sondernach. Là, Michel et toute son équipe nous réservent un accueil des plus chaleureux. Nous ne connaissons pas la composition du repas, mais nous pouvons lui faire confiance, ce sera un régal. La dégustation tient toutes ses promesses. Les plats se succèdent, commentés par le sympathique Géant Vert. Au dessert, le patron, homme de passion, poète à ses heures, nous conte sa pratique toute personnelle d'une agriculture de montagne biodynamique, respectueuse de l'environnement. L'assistance est suspendue à son discours enflammé, approuvant chacun de ses propos généreux. Le temps a passé si vite qu'il nous faut reprendre sans tarder le chemin du retour. Nous remontons jusqu'au Kahler Wasen, avant de plonger vers Wasserbourg par le sentier le plus direct. Les genoux et les chevilles souffrent un peu, mais au bout d'une heure, c'est la délivrance. Une dernière petite mousse à Kaysersberg achèvera de nous reconstituer. Que du bonheur cette journée, vraiment !

A bientôt.