Le Schneeberg
Dimanche 31 octobre, nous craignions un temps maussade… de Toussaint en quelque sorte, mais au contraire, nous avons bénéficié de quelques rayons de soleil bienvenus et d’une température très douce pour la circonstance.
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Nous voilà tous rassemblés devant la maison forestière du Nideck, prêts pour le départ en direction du Schneeberg. Notre groupe, composé de 16 randonneurs, semble particulièrement heureux de se retrouver pour une nouvelle balade automnale.
Le chemin, assez étroit au début, suit une pente accentuée et régulière. Il franchit d’abord une zone un peu sombre, plantée de sapins, avant de s’élargir et de nous offrir les couleurs chatoyantes de l’automne. Un tapis de feuilles jaunies adoucit la marque de nos pas, les cimes flamboyantes des grands hêtres scintillent au soleil. Nous baignons dans la lumière des reflets mordorés et profitons de la douce chaleur rayonnante.
Quelques virages plus loin, il nous faut renoncer à nos vestes et autres polaires, nous rafraîchir d’un peu d’eau claire.
Arrive enfin la pause « banane » agrémentée d’un joli panorama sur la commune de Wangenbourg. La vue bien dégagée nous fait voir la ville de Saverne au loin.
Dans une petite demi heure, nous arriverons au sommet du Schneeberg, après une dernière grimpette et une halte devant l’abri du Club Vosgien.
Du haut des 960 mètres nous contemplons le paysage surplombant la vallée de la Bruche. La table d’orientation, bien renseignée d’ailleurs, nous servira plutôt de guéridon pour poser nos gobelets remplis d’un vin de noix fort goûteux. C’est en effet l’heure de l’apéritif, bien mérité après l’ascension. Mais sans perdre de temps, il nous faut gagner la prochaine étape tout aussi alléchante. Nous mettrons une petite heure pour atteindre le village du Windsbourg et l'auberge du jour. Le fameux gibier en sauce, accompagné de spaetzle et de salade de pommes de terre, a tenu toutes ses promesses. La planchette du bûcheron fut pour certains …une planche de salut et une excellente alternative gourmande.
A peine la tarte aux myrtilles avalée, nous prenons le chemin du retour. Il ne faut pas traîner, le passage à l’heure d’hiver nous oblige à rentrer plus tôt aujourd’hui.
Il nous faudra cependant grimper quelque cent cinquante mètres de dénivelé pour atteindre le col du Hoellenwasen avant d’entamer la descente en sous-bois pour rejoindre la maison forestière du Nideck que nous atteignons vers 16 heures.
Nous échangeons nos impressions autour d’un dernier verre à Oberhaslach, heureux de la belle journée passée entre amis. Rendez-vous le 28 novembre !